HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S L E S M U R S HORS L E S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS L E S M U R S HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS HORS LES MURS
Le long des murs, comment prenons nous conscience des messages véhiculés par l'art de la ville ?
Au delà du coeur, les artères se prolongent vers divers organes dont les flux sont conduits par le vrombissements des moteurs,
Tel face à un musicien amateur, ce prélude assourdissant amène à un circuit au rythme saccadé et sans cesse renouvelé,
Ce paysage aux couleurs abondantes presque utopiques, placé là afin de se faire entendre, n'est interrompu que par le bourdonnement de la réalité
Une fois la première scène passée, l'écho des acteurs retentit tandis que la lumière annonce le deuxième acte,
s'en suit une valse à quatre temps, qui offre un tour, un détour, ou un retour le temps d'un instant,
et quand viennent les contre-champs, les plans défilent sous les yeux des spectateurs offrant ainsi de nouveaux divertissements, d'inédits épisodes,
et Da Capo.
ART-ROND-DIT A DIT : VOUS FONCEZ DROIT DANS LE MUR !

En déambulant dans la ville, tel un jeu d’aveugle, on ne perçoit rien…ou alors on n’en saisit qu’un fragment. L’ intermittence de l’art se mêle au quotidien, si confortable, et donne ainsi des messages qui paraissent superflus. Tout finit par devenir inaccessible et circuler n’est plus que l’unique préoccupation. Dans
Dans un décor toujours plus codé que l’on sait déchiffrer, un langage étranger apparaît. Alors que nous marchons dans les clous que l’on nous a même appris à planter, un rien perturbe la lecture. On se console donc en s’enfermant avec le connu en laissant là encore un peu plus las l’inconnu.
Il faut maintenant apprendre à prendre conscience de ces énigmes urbaines au delà des évidences qui dansent sous nos yeux.
Certains vous diront que ces rébus plaqués sont loin d’être indispensables, qu’ils n’ont aucune réelle signification, mais pour seule revendication la provocation de ceux qu’ils appellent les hommes de délits. Ils vous diront aussi qu’ils ne voient que ce qu’ils croient mais ne voient pas ce que ces interpellations cachent.
Et pourtant d’autres, restés en enfance, nostalgiques des parties de cache-cache sauront vous montrer que sans ces messages, la ville ne vaut pas la peine d’être vécue. Eux, n’ont aucune peine ni à voir ni à croire l’incessante chorégraphie qui se développe sous leurs yeux.
Maintenant à vous de trouver votre voie. Choisirez-vous de continuer votre route les yeux bandés en ne suivant que les indications nécessaires à votre survie ou au contraire sortir de votre torpeur.
Laissez donc Paul et Mickey polémiquer. Ils doivent se confronter à ce milieu, assister au spectacle, et s’engager.
Arrivée dans ce monde, danse à l’infini, on ne compte plus les tours et les tours et les tours... et les tours, comme si on se perdait dans un tourbillon d’automobiles, bus, motos et autres véhicules à roues. Tous ces corps croisés sur le chemin de son périple dansant, tant d’éléments qui le submergent...
Ardoise n.f. feuilles, noires ébène, posées là où personne ne va, encerclées.
Automobiles n.f fracas tourbillonnant des boites d’aluminium et plastique répétant sans cesse le même mouvement comme un vortex aspirant toute spontanéité et libre arbitre.
Barrière n.m. était-ce le bar d’hier qui fragmente ma vision, crise d’épilepsie au bord du rond point, oups!
Béton n.m. désarmé mais défensif, sorti de son moule, bien rangé à sa place, NE PAS BOUGER est sa philosophie, philo-quoi? non, c’est un ordre, pas de place pour la pensée.
Bitume n.m. fumant, imprimé des traces de pneu comme des cicatrices de cet incessant fox trot. Bois n.m. mort boit la tasse et trépasse, arraché à son corps, funèbre décoration, les klaxons comme requiem.